7 signes d’intolérance au gluten

Dans notre société actuelle, l’intolérance au gluten est devenue un sujet très récurrent sur le plan de la santé et du bien-être. Lié à l’alimentation, ce malaise affecte un nombre croissant d’individus dans le monde. Il importe de savoir identifier les signes d’intolérance au gluten afin de prendre des mesures appropriées pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Dans cet article, on vous présente sept signes courants d’intolérance au gluten : troubles digestifs, symptômes cutanés, fatigue chronique… En connaissant ces signes, vous pourrez savoir si vous êtes sensible au gluten et prendre les mesures nécessaires pour vous sentir mieux.

Intolérance au gluten : qu’est-ce que c’est ?

L’intolérance au gluten est une condition dans laquelle le corps réagit de manière négative à la consommation de gluten ; une protéine présente dans le blé, l’orge, le seigle et leurs dérivés. Cette réaction peut se manifester sous différentes formes. La plus connue étant la maladie cœliaque : une affection auto-immune où le système immunitaire attaque les tissus du corps en réponse au gluten. Il y a également la sensibilité au gluten non cœliaque, où les personnes présentent des symptômes similaires à ceux de la maladie cœliaque, mais sans les dommages intestinaux caractéristiques, ainsi que l’allergie au blé.

Les symptômes de l’intolérance au gluten peuvent varier d’une personne à une autre et peuvent inclure des problèmes digestifs, des éruptions cutanées, de la fatigue, des douleurs articulaires et des maux de tête. Le traitement principal de l’intolérance au gluten implique l’adoption d’un régime sans gluten strict.

Intolérance au gluten : les 7 signes à surveiller

Maintenant que vous en savez un peu plus sur l’intolérance au gluten, découvrez dans les lignes suivantes les sept symptômes courants qui signalent l’apparition de ce malaise.

1) Des troubles gastro-intestinaux

Les problèmes gastro-intestinaux constituent l’un des signes les plus courants d’intolérance au gluten. Lorsque les personnes sensibles consomment des aliments contenant du gluten, cela peut déclencher une réaction inflammatoire dans leur système digestif. Les symptômes comprennent des ballonnements, des douleurs abdominales, des diarrhées, des nausées et des vomissements. Ils peuvent varier en intensité d’une personne à l’autre et peuvent survenir peu de temps après la consommation de gluten ou être retardés de plusieurs heures, voire de quelques jours.

L’inflammation provoquée par la présence de gluten peut endommager la muqueuse intestinale chez les personnes intolérantes. Cela peut entraîner une malabsorption des nutriments essentiels, conduire à des carences nutritionnelles et provoquer d’autres complications à long terme. Les problèmes gastro-intestinaux peuvent aussi causer une gêne significative dans la vie quotidienne et affecter la qualité de vie des personnes touchées.

2) Une fatigue chronique

La fatigue chronique est un symptôme fréquemment observé chez les personnes souffrant d’intolérance au gluten. Cette fatigue persistante peut être débilitante et avoir un impact significatif sur le quotidien des individus concernés. Plusieurs mécanismes peuvent contribuer à cette fatigue.

Comme évoqué précédemment, l’intolérance au gluten peut entraîner une malabsorption des nutriments essentiels en raison des dommages causés à la muqueuse intestinale. Cette malabsorption est généralement la cause des carences en vitamines, minéraux et autres nutriments essentiels. Une situation qui peut facilement engendrer une fatigue chronique. De plus, la réponse inflammatoire déclenchée par la consommation de gluten peut provoquer un état de stress aigu dans l’organisme ; contribuant ainsi à la fatigue.

En outre, des troubles du sommeil peuvent être associés à l’intolérance au gluten ; certains individus présentant des difficultés à s’endormir ou à rester endormis. Qui dit manque de sommeil, dit manque d’énergie. Et qui dit manque d’énergie, dit fatigue.

3) Une perte de poids non intentionnelle

On l’a dit et redit, l’intolérance au gluten affecte la capacité du corps à absorber les nutriments essentiels, car la présence de gluten endommage la muqueuse intestinale. Résultat : une mauvaise absorption des glucides, des graisses et des protéines ; ce qui conduit à une perte de poids involontaire. D’autre part, les symptômes de la maladie cœliaque (douleurs abdominales, ballonnements, diarrhée…) peuvent entraîner une diminution de l’appétit et une réduction de l’apport alimentaire ; contribuant ainsi à la perte de poids.

Par ailleurs, les individus atteints de maladie cœliaque sont contraints d’éviter certains aliments contenant du gluten ; cela restreint davantage leur apport calorique.

4) Des affections cutanées

L’intolérance au gluten, en particulier la maladie cœliaque, peut provoquer diverses affections cutanées. L’une des conditions cutanées les plus courantes associées à la maladie cœliaque est la dermatite herpétiforme. Il s’agit d’une affection caractérisée par des démangeaisons et des éruptions cutanées ressemblant à des cloques sur les genoux, les coudes, le dos et les fesses. Ces éruptions sont causées par une réaction immunitaire au gluten qui endommage la peau.

Sachez également que certaines personnes atteintes de maladie cœliaque peuvent présenter d’autres affections cutanées. On pense notamment à l’eczéma, au psoriasis et à l’urticaire. Ces réactions cutanées sont souvent le résultat d’une inflammation systémique causée par l’intolérance au gluten. Dans de nombreux cas, l’amélioration des symptômes cutanés est observée après l’adoption d’un régime sans gluten.

5) L’irritabilité et les changements d’humeur

Chez certaines personnes sensibles au gluten ; notamment celles atteintes de maladie cœliaque ou de sensibilité au gluten non cœliaque, la consommation de gluten peut entraîner une irritabilité et des changements d’humeur. Ces symptômes peuvent être liés à des réactions inflammatoires dans le corps déclenchées par la présence de gluten. L’inflammation systémique peut avoir un impact sur le fonctionnement du cerveau et affecter les neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur tels que la sérotonine.

De plus, certaines personnes atteintes de maladie cœliaque présentent des symptômes neurologiques comme l’anxiété et la dépression. Ces troubles sont parfois exacerbés par la consommation d’alcool. Heureusement, on peut les arrêter grâce à un régime sans gluten.

Cependant, gardez à l’esprit que tous les individus sensibles au gluten ne présentent pas nécessairement des symptômes d’irritabilité ou des changements d’humeur, et que les réponses au gluten peuvent varier d’une personne à une autre.

6) L’apparition de troubles neurologiques

Les troubles neurologiques font aussi partie des signes qui apparaissent en général suite à une réaction d’intolérance au gluten. Ces troubles, souvent regroupés sous le terme de « neuropathie associée au gluten » peuvent inclure une variété de symptômes tels que des engourdissements, des picotements, des douleurs musculaires, des tremblements, des difficultés de coordination et des pertes de mémoire.

La neuropathie associée au gluten est considérée comme une complication de la maladie cœliaque et est attribuée à une réaction auto-immune dirigée contre le système nerveux périphérique. Cette réaction inflammatoire peut endommager les nerfs et perturber leur fonctionnement normal ; d’où les symptômes neurologiques.

7) Des problèmes de digestion

Lorsque les personnes atteintes de maladie cœliaque consomment du gluten, cela déclenche une réaction immunitaire dans leur corps qui endommage la muqueuse intestinale. Cette inflammation chronique peut entraîner une variété de symptômes digestifs tels que des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz, des diarrhées ou une constipation.

En raison de la détérioration de la muqueuse intestinale, l’absorption des nutriments essentiels peut être compromise ; ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles et des problèmes digestifs supplémentaires. De plus, certains individus atteints de maladie cœliaque peuvent également présenter une sensibilité gastro-intestinale accrue à d’autres composants alimentaires en plus du gluten ; de quoi aggraver les symptômes digestifs.

Intolérance au gluten : que faire ?

L’intolérance au gluten, qu’elle se manifeste sous la forme de la maladie cœliaque ou de la sensibilité au gluten non cœliaque, peut poser des défis considérables dans la vie quotidienne. Cependant, il existe des mesures pratiques que les personnes concernées peuvent prendre pour gérer cette condition et améliorer leur qualité de vie. Voici un guide complet pour faire face à l’intolérance au gluten.

Adopter un régime sans gluten

La solution ultime pour traiter l’intolérance au gluten reste l’élimination totale de cette protéine dans l’alimentation. Le gluten se trouve principalement dans des aliments à base de blé, d’orge, de seigle (pâtes, pain…). Il est donc essentiel de lire attentivement les étiquettes des aliments pour éviter toute source de gluten cachée. Heureusement, de nos jours, il existe de nombreuses alternatives sans gluten disponibles sur le marché ; notamment des produits à base de farines de riz, de maïs, de sarrasin, de quinoa et d’amande.

Se faire accompagner par un médecin généraliste ou un diététicien-nutritionniste

Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour établir un diagnostic précis et recevoir des conseils adaptés. Un médecin généraliste ou un nutritionniste peut aider à élaborer un plan alimentaire équilibré et sans gluten, tout en veillant à ce que les besoins nutritionnels soient comblés. Ils peuvent également fournir des conseils sur la gestion des symptômes et la prévention des complications à long terme associées à l’intolérance au gluten.

Faire attention durant votre quotidien

Outre l’adoption d’un régime sans gluten, il est important d’être vigilant dans toutes les situations alimentaires, que ce soit à la maison, au restaurant, lors de voyages ou lors de socialisations. Informez toujours les serveurs ou les hôtes de votre intolérance au gluten et posez des questions sur les ingrédients des plats proposés.

Lors de la préparation des repas à domicile, assurez-vous de maintenir une cuisine sans gluten. Pour ce faire, vous allez devoir veiller à la contamination croisée avec des ustensiles, des surfaces de travail ou des appareils avec lesquels des produits à base de gluten ont été travaillés (farine de blé, sauces, etc.).

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